Le château de Chenonceau (Indre-et-Loire)…

Le premier château édifié à Chenonceau remonte au XIIIe siècle, ainsi qu’un moulin fortifié datant de 1230, date à laquelle il est aux mains de la famille Marques. Le pont n'existe pas encore, il ne sera construit que bien plus tard. Ainsi, la fonction stratégique du premier château ne réside pas dans un quelconque contrôle du passage d'une rive à l'autre, mais davantage dans une gestion du trafic fluvial sur le Cher, entre la Sologne et le Berry d'un côté, et la Touraine et l'Anjou de l'autre.

Ses arches enjambent le Cher avec grâce. Chéri par Diane de Poitiers et Catherine de Médicis, le château de Chenonceau, reste le plus visité de France après Versailles. Merveilleusement meublé, ce château du XVIe siècle peut se visiter avec plaisir. On tombe sous le charme des jardins plantés de part et d’autre du donjon… et du ravissant village, dont le nom s’orthographie avec un « x » !

 Le château de Compiègne (Oise)…

 Le château fut construit au XVIIIème siècle sur ordre du roi Louis XV. Au XIXème siècle, Napoléon Ier décide de redonner au château sa splendeur passée. L’architecte en charge des travaux modifie une grande partie des décors et remeuble les appartements dans le style de l’époque. Le château de Compiègne devient un lieu de villégiature privilégié pour Napoléon III et l'impératrice Eugénie. Ils laissent l'empreinte indélébile de leurs fréquents séjours avec les fameuses « Séries de Compiègne », périodes d’une semaine pendant laquelle une centaine de convives prestigieux étaient logés au château.

 Le Cadre Noir de Saumur (Maine-et-Loire)...

 Issu de la tradition équestre militaire, Le Cadre Noir de Saumur forme aujourd’hui le corps enseignant de l’École Nationale d’Équitation. La visite guidée des installations - Grand Manège, écuries et sellerie d’honneur - permet de découvrir l’histoire du Cadre Noir depuis sa création en 1815 et le fonctionnement d’une école unique en France.

 Véritables experts dans leur discipline, les écuyers du Cadre Noir transmettent un savoir technique et théorique de haut niveau. Ils contribuent au rayonnement de l'équitation de tradition française en se produisant en public, en France et à l’étranger.
Galas et Reprises de Manège du Cadre Noir se caractérisent par les traditionnels airs relevés : courbette, croupade et cabriole…
En 2011, l’Unesco a inscrit l’équitation de tradition française sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Cette reconnaissance honore le Cadre Noir et atteste son rôle exemplaire dans la transmission de cette discipline.

 Le Château de Vouzeron (Cher)…

 C’est un château de style néo-gothique avec un savant mélange discret de style renaissance, composé de trois bâtiments principaux, de tailles différentes, élevés sur un sous-sol :

 Le bâtiment central, précédé d’un porche, fait 2000m2.

 Deux pavillons en décrochement sont garnis aux angles avec des tours circulaires donnant une impression de décor médiéval. Il faut aussi distinguer le porche ou la porte d’honneur qui est situé sur la gauche du bâtiment et non au centre.

 Ce château “de rêve” possède des espaces démesurés, construit à la gloire de la chasse

 Le château lui-même est vendu en septembre 1936 à “La maison du Métallurgiste”. De 1937 à 1939, le syndicat des Métaux transforme le domaine en colonie de vacances pour les enfants et les familles “Métallurgistes”.

 Lors de la seconde guerre mondiale, le château est occupé par des officiers Allemands qui profitent d’un peu de repos avant le front pour chasser dans les bois mais aussi dans le château !!! (des impacts de balles sont encore visibles dans les poutres décorées à la feuille d’or).

 Le Château et son domaine est en vente, et en 2006 un industriel Hollandais l’achète pour 3 millions d’euros. Il doit alors y entreprend de nombreux et couteux travaux, tant dans les bâtiments que dans le parc, complètement laissé à l’abandon depuis plusieurs années…

 Le château de Pierrefonds (Oise)…

 Louis d’Orléans, second fils de Charles V, établit en 1393 une demeure fortifiée située sur l’emplacement d’une première forteresse élevée par les descendants de Nivelon de Pierrefonds au XIIème siècle.

 Cette forteresse, proche de Compiègne, reste la propriété de la famille d’Orléans : d’abord Charles, fils de Louis, puis le futur Louis XII. En 1589 Antoine de Saint-Chamand s’en empare au nom de la Ligue.

 Il confie le château à un capitaine nommé Rieux qui réussit à repousser deux tentatives d’assaut de l’armée royale, dont celle d’Henri IV en 1593. La forteresse est prise puis démantelée sous Louis XIII en 1617.

 Cette grande ruine entre alors dans l’oubli. Napoléon Ier la fait acheter en 1810. Louis-Philippe utilise en 1832 les ruines du château pour le banquet du mariage de sa fille Louise avec le premier roi des belges Léopold Ier.

 L’intérêt grandissant pour les ruines romantiques donne à Napoléon III le désir de transformer ces ruines en demeure occasionnelle puis en véritable demeure impériale. Il confie en 1857 la restauration du château à Viollet-le-Duc.

 Les travaux sont interrompus par la guerre de 1870 et la restauration est définitivement arrêtée en 1885 sans que la décoration intérieure n’en soit totalement achevée.