•  Le château de Nogent le Rotrou (Eure-et-Loir)…

    Geoffroy II fait construire dans les années 1020 le donjon en pierre que nous admirons encore aujourd'hui. De cette époque datent les petites baies en plein cintre que l'on aperçoit au dernier étage. Le donjon est implanté en position de défense avancée. Il est protégé à l'ouest par des défenses naturelles ; à l'est, côté plateau, un fossé d'une vingtaine de mètres de large et profond de sept à huit mètres se déploie en demi-cercle pour se rejoindre à l'endroit où le plateau surplombe d'une soixantaine de mètres la vallée de l'Huisne.

     Au milieu du XIIe siècle, des contreforts viennent renforcer les quatre angles du donjon, ainsi que les faces est, sud et ouest.

     Au XIIIe et XIVe siècles, aucune modification importante n'est apportée à la forteresse.

     C'est aux "demoiselles d'Armagnac" que l'on attribue l'aspect actuel du château: reconstruction du logis au-dessus du passage voûté en berceau, formant rez de chaussée, surélévation des tours de l'entrée couronnées de mâchicoulis décoratifs. Les « marches de Saint Jean » reliant le château au quartier du Pâty datent de cette époque.

     


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  •  Le château d’Azay le Rideau (Indre-et-Loire)…

    Le premier château médiéval d'Azay fut construit aux alentours de 1119 par l'un des premiers seigneurs du lieu, Ridel (ou Rideau) d'Azay, chevalier de Philippe Auguste, qui édifia une forteresse défensive censée protéger la route entre Tours et Chinon.

     Il fut brûlé par Charles VII en 1418 lorsque le roi, de séjour à Azay sur la route de Chinon, est provoqué par les troupes bourguignonnes qui occupent la place forte.

     Le capitaine et 350 soldats sont exécutés, et le village gardera d'ailleurs jusqu'au XVIIIe siècle le nom d'Azay-le-Brûlé, encore porté par une commune des Deux-Sèvres.

     Le château actuel fut bâti entre 1518 et 1523 par le maire de Tours et trésorier du roi François Ier, Gilles Berthelot et par sa femme, Philippa Lesbahy ; il s'agit d'un des chefs-d'œuvre de la première Renaissance française. Les fondations à base de pilotis et de pierres de Saint-Aignan sont réalisées sous la direction de Denis Guillourd. Philippa Lesbahy aidée par l'abbé Guillaume Artault, dirige l'essentiel des travaux en l'absence de son mari.

     


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  •  Château d’Esclimont (Eure-et-Loir)…

     Du premier château fort construit au XIème siècle il reste encore à l'heure actuelle le donjon, dont la sévérité féodale a été adoucie d'un porche à triple ouverture donnant accès à l'avant cour, puis d'un haut comble à "la française" à la Renaissance.

     En 1543, Etienne de Poncher, chanoine de Chartres et archevêque de Tours rebâtit le château en s'inspirant du style des grandes demeures que ses cousins faisaient élever dans le Val de Loire.

     Les XVII et XVIIIe siècles furent les siècles des Bullion, propriétaires du château de 1639 à 1769. Ils ouvrirent le château sur le parc en faisant raser deux de ses ailes et apportèrent à l'ensemble la rigueur du décor classique au goût du jour.

     


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  •  Le château de Villebon (Eure-et-Loir)...

    D'innombrables tours, des douves profondes remplies d'eau, un pont-levis, 7 siècles d'histoire de France... le château de Villebon est l'archétype des châteaux des contes de fées pour enfants.

     Le parc ne vous décevra pas non plus. Conçu à la française, il alterne étangs et perspectives où s'ébattent des daims. De grandes perspectives rejoignent le rond de la statue de Diane installée au XVIIIe siècle par le sixième Duc de Sully.
    C'est l'un des châteaux les plus authentiques des confins de la Beauce et du Perche. Villebon, véritable forteresse de briques garde le souvenir de Sully, le grand ministre d'Henri IV. Il y est mort après avoir passé 24 années de sa vie. Construit durant la guerre de Cent Ans par Jeannet d'Estouteville, c'est un château de forme carrée, flanquée de nombreuses tours, de douves en eau et d'un pont-levis qui lui confèrent son aspect sévère de forteresse médiévale. Si jamais Villebon ne fut une demeure royale il reçut, en revanche, de nombreuses personnalités : Charles VI, Louis XI, François 1er, Henri IV et bien entendu le maître des lieux, un moment, Sully.

     


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  •  La Pagode de Chanteloup (Indre-et-Loire)…

    La Folie du duc de Choiseul ou Monument dédié à l’Amitié fut construit par le duc en  1775, après son exil de la cour du roi Louis XV, en hommage à tous ses amis qui lui avaient témoigné leur fidélité.

     Célèbre pour sa beauté et la surprise qu’il provoque sur le site, c’est un monument de 44 mètres de haut, supporté par un péristyle de 16 colonnes et 16 piliers. Chacun des 7 étages est construit en coupole.

     Chaque coupole est coupée par un escalier exigu et incliné qui monte jusqu’au sommet.

     Cet escalier est en bois d’acajou, à l’exception de celui du 1er étage qui est de pierre et gardé par une rampe en fer forgé, ornée de bronzes dorés en double C entrelacés, aux initiales de Choiseul et de Crozat, son épouse.

     Elle offre de son sommet, un panorama grandiose sur la forêt d’Amboise et la Vallée de la Loire et servait à l’époque de belvédère de chasse.

     


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