• Le château de Brienne-le-Chateau (Aube)...

    Brienne forme dès le Xe siècle un comté, qui donne son nom à l'illustre maison de Brienne. Cinq familles possèdent successivement le comté : la famille de Brienne puis celles d'Enghien, de Luxembourg, de Loménie et de Bauffremont. La famille de Loménie développe la ville entre le XVIe siècle et le XVIIIe siècle.

    De 1779 à 1790, elle abrite une école militaire où Napoléon Bonaparte est élève 5 ans (mai 1779 - octobre 1784), tenant ainsi une place importante dans l'histoire de la ville et même de la France. En 1784, le futur Napoléon Ier quitte Brienne-le-Château pour terminer ses études à l'École militaire de Paris. 

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  • Le château de La Verrerie (Cher)...

    Un peu d’histoire pour ce beau château :

    En 1422, Charles VII dans le cadre de l'Auld Alliance entre la France et l'Écosse donne le comté d'Aubigny à Jean Stuart, comte de Darnley, venu combattre avec une petite troupe de chevaliers écossais.

    Béraud Stuart, petit-fils de Jean Stuart, à son retour de la campagne d'Italie, fait ériger le corps du logis principal de style Renaissance, le long de la chapelle.

    En 1525, Robert Stuart, gendre de Béraud et compagnon d'arme de Bayard, fait construire la galerie « Renaissance ».

    Le château reste dans la descendance de Jean Stuart jusqu'en 1670, date à laquelle, le dernier Stuart d'Aubigny s'éteint. Et comme il était prévu dans l'acte de donation de Charles VII, le château revient à la couronne de France.

    Le 25 mai 1842 le château est acquis en adjudication par Léonce de Vogüé qui y installe sa nombreuse famille.

    À partir de 1892, le marquis Louis de Vogüé fait effectuer des agrandissements par l'architecte parisien Ernest Sanson. En 1895, il fait construire l'aile sud qui abrite les salles de réception et la plupart des chambres.

    Antoine de Vogüé et sa femme, née Françoise de Hautecloque, adaptent le bâtiment au tourisme à partir de 1960. En 1965, le château est ouvert aux visites, et rejoint la Route Jacques-Cœur. En 1978, ouverture du restaurant « La Maison d'Hélène » devenu « Les Bons Garçons » en 2012.

    En 1993, Béraud de Vogüé, de retour d'un long séjour au Canada, devient le propriétaire actuel du restaurant et des douze chambres d'hôtel. Béraud de Vogüé est le président de la Route Jacques-Cœur.

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  • Le château de Chamerolles (Loiret)...

    Bertrand Dulac, seigneur de Bazoches-les-Gallerandes acquiert en 1440 la seigneurie de Chamerolles dont la superficie représente plusieurs milliers d’hectares. Son fils Jean épouse Isabeau de Salezard, fille d’un capitaine de Charles VII et de Louis XI. Cette union donne naissance à Lancelot, ainsi prénommé en hommage au héros du roman chevaleresque de Chrétien de Troyes, ‘’La quête du Graal’’.

    Créée en 1994, la « Cosmetic Valley » a été labellisée Pôle de Compétitivité en 2005. Lors de la restauration du château par le Département du Loiret entre 1987 et 1992, il a été décidé d’y aménager un musée thématique relatant l’histoire de l’hygiène et des parfums à travers les siècles, de la Renaissance à nos jours.

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  • Le château de Blancafort (Cher)...

    Edifiée au XVème siècle par la famille de Boucard, sur l'emplacement d'une ancienne seigneurie qui existait au XIe siècle, puis transformée au XVIIe siècle.

     Cette maison-forte au bel appareillage de briques s'élève au bord du canal de la Sauldre, dans un site plaisant enrichi par un jardin à la française.

     On y trouve un très beau mobilier et des tapisseries du XVIIe et du XVIIIe siècles. Blancafort est un château privé et habité.

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  • Le château de La Mothe-Chandeniers (Vienne)...

    Propriété de la famille de Bauçay depuis le XIIIe siècle, il fut attribué après la mort de Marie de Bauçay à Jean de Rochechouart, puis passa à François de Rochechouart. Quand François de Rochechouart fut exilé de la cour en 1650 pour avoir fait partie de la Fronde, il attira auprès de lui une véritable cour. Mais en 1668, il dut abandonner La Motte à ses créanciers. Sa sœur Marie de Rochechouart le racheta, puis le céda à Nicolas de Lamoignon, seigneur de Basville. Le fils de celui-ci, Guillaume Urbain de Lamoignon, comte de Courson, engagiste de Loudun, eut trois filles dont l'une épousa René Charles de Maupeou, vice-chancelier et garde des sceaux de France, à qui La Motte fut attribuée le 23 avril 1766. Dévasté lors de la Révolution française, il fut racheté en 1809 par François Hennecart, riche homme d'affaires d'Orléans. Il passa ensuite à son gendre, le banquier Jacques Ardoin, qui le transmit également à son gendre, le baron Edgar Lejeune, écuyer de Napoléon III. Reconstruit au XIXe siècle, il fut partiellement détruit par un grand incendie en 1932 (il était alors propriété du baron Robert Lejeune). En 1963, après la guerre d'Algérie, l'industriel à la retraite Jules Cavroy a racheté le domaine.

    Le château tombe actuellement en ruine faute d'entretien. Des plantes poussent de part et d'autre, dévastant les murs et les toits.

     

    Mobilisons nous pour sauver ce chef d'œuvre du Poitou d'une ruine certaine.

     http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2013/02/07/Qui-peut-sauver-ce-chateau-1324650

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