Le château de Luynes (Indre-et-Loire)...

Un premier château est bâti, une seconde paroisse dédiée à Sainte Geneviève est fondée dans le creux du vallon.

Après des destructions lors de conflits divers, un deuxième château est reconstruit dès le XIIè siècle, il est toujours visible de nos jours. Les sires de Maillé reçoivent le titre de baron et plusieurs d'entre eux participent aux Croisades. Le Château comprend alors une haute cour & une basse cour, cette seconde située en contrebas de la première accueille des granges et des écuries. Un donjon occupe le centre de la haute cour  dont les remparts sont de 2 étages plus hauts qu’aujourd’hui et couronnés de galeries en bois (hourds), dont le matériau a été offert par St Louis. Au nord, le Château est protégé par une douve creusée  dans le roc, qui se dédouble à l’est. Entre ces deux douves  se trouvait un châtelet protégeant l’accès du château par deux ponts-levis. Au XVIIe siècle, le deuxième duc de Luynes fait démolir le donjon et construire une grande aile classique fermant  la façade sud donnant sur la vallée. Cette aile sera partiellement détruite au XVIIIe siècle. Pendant la Renaissance, la baronnie devient le siège d'un comté.
Des ouvertures sont percées dans les murailles. Sous la protection des comtes de Maillé, des marchands passementiers venir se réfugier loin des troubles des guerres de religion. 

Le Mont Cassel (Nord)...

On parle de Cassel dans l'histoire surtout à propos des batailles qui se déroulèrent sous ses murs en 1071, 1328, et, enfin, 1677. Mais elle connut bien d'autres épreuves : saccage, incendie et massacres par les soldats de Philippe-Auguste en 1213, par ceux de Philippe le Bel en 1297, par ceux de Louis XI enfin en 1477.

Au XVIIe siècle, le Roi de France dut s'y prendre à trois fois pour pouvoir étendre sa souveraineté sur Cassel. Turenne, en 1645; le Marquis de Créqui, en 1658, s'emparèrent de la ville, mais ce fut chaque fois pour la rétrocéder aux Pays Bas Catholiques. 1677 fut la bonne fois : à la suite de la troisième bataille de Cassel, la ville devint française.

Cassel revint au premier plan de l'actualité militaire deux siècles et demi plus tard, lorsque, d'octobre 1914 à avril 1915, le général Foch, futur Maréchal de France, y installa son quartier général d'où il commanda les troupes belges, britanniques et françaises qui défendaient le front allié sur l'Yser et devant Ypres.

Le château de Vallery (Yonne)

Le château de Vallery ou château des Condé de style Renaissance, est situé en Bourgogne.

Sur l'emplacement d'un château fort du XIIIe siècle édifié par les seigneurs de Vallery dont subsiste une enceinte, il fut construit à partir de 1548 pour le maréchal de Saint-André qui en avait acquis les terres le 16 avril de la même année.

Son élévation fut confiée à Pierre Lescot et le chantier fut rapidement mené car le palais était déjà bien avancé en 1550, date à laquelle le roi Henri II et sa cour y séjournèrent. De somptueuses fêtes y furent données à cette occasion comme à celles d'autres passages du roi et de hauts personnages du moment.

Cahors (Lot)...

Lovée dans un méandre du Lot, des toits rouges, des façades sculptées, des tours, la silhouette d’une cathédrale : Cahors en impose.

Grimpez au belvédère du Mont-Saint-Cyr : la vue y est sublime comme sur ma vue aérienne ! Plongez-vous ensuite dans l’atmosphère médiévale du cœur de ville : les demeures Renaissance, les maisons à arcades, où dominent la brique et le pan de bois ; çà et là, une placette où chante une fontaine ; incontournable, la cathédrale Saint-Etienne et son cloître ; et à côté se tient le samedi le marché, un des plus beaux du Sud-ouest. Et bien sûr, le Pont Valentré, un beau pont fortifié : il témoigne de la prospérité de la ville au Moyen-âge. Sur une de ses trois tours, se cache un petit diable sculpté : trouvez-le ! Après, il faut flâner sur le boulevard Gambetta et découvrir le Cahors du 19ème siècle : le théâtre, l’hôtel de ville, la bibliothèque et les allées Fénelon, qui viennent juste d’être réaménagées.  

La Citadelle de Calvi (Corse)...

Symbole de la ville, elle fut érigée à l'époque de l'occupation génoise. En 1483, l'Office de Saint Georges gestionnaire de l'île, décide de renforcer la défense de Calvi en construisant de nouvelles fortifications, le château de Vecchio Castello étant insuffisant pour assurer la protection du préside. En 1545, devant la menace franco-turque, les ouvrages sont consolidés. Les murailles seront complétées au XVIIe siècle.
Les remparts sont constitués de trois bastions (San Giorgio, Malfetano et Teghiale) et de courtines. Les remparts de la citadelle et la tour du sel, propriétés de la commune, sont classés Monuments historiques. Ses ruelles pavées sont pittoresques et la vue sur la baie depuis les remparts est magnifique. L'entrée est unique, jadis défendue par un fossé à pont-levis avec herse. La citadelle (ou Haute-ville) recèle de beaux monuments : l'oratoire Saint-Antoine, la Poudrière, la caserne Sampiero (ex-palais des Gouverneurs) et la maison de Christophe Colomb. Un chemin de visite a été mis en place par l'Office de Tourisme de Calvi afin de mieux faire découvrir ce monument chargé d'histoire. Sur ce chemin, la maison de Laurent Giubegga dans laquelle Napoléon Ier séjourna en 1793.