•  Le château de Blainville (Eure-et-Loir)…

     Spécimen précieux du manoir seigneurial et remanié sous Louis XIII, le château de Blanville, entouré d'un parc, a conservé à la fois la simplicité, la distinction et l'équilibre de ce grand siècle. Il appartient à la famille de Léonard de Cluzel depuis 1738.

     Construit au XVIIème siècle et remanié au XVIIIème, le château fut conçu pour la vie familiale et l'exploitation pratique du domaine et garde donc cette image de simplicité et un harmonieux équilibre dans sa construction, qualité spécifiquement française. Historiquement, Blanville jouit d'une présence seigneuriale dès le XVIème siècle mais l'arrivée de Léonard du Cluzel, en 1738, lui confèrera toute son importance. Ce dernier fera ajouter à la demeure, deux pavillons de chaque coté des douves sèches et fera agrandir le parc, qui ajouteront équilibre et romantisme aux lieux. A sa mort, son fils, François du Cluzel en hérite mais s'occupera plus de l'urbanisation de la ville de Tours qui lui doit son actuelle rue Nationale que de l'embellissement du château.

     


    4 commentaires
  •  Village de Beaumont-le-Roger (Eure)...

    Beaumont-le-Roger doit son nom à Roger de Beaumont dit Barbatus, puissant seigneur du XIème siècle et conseiller de Guillaume le Conquérant. Il est à l’origine de la fondation du Prieuré de la Trinité, de l’église Saint-Nicolas ainsi que d’un château.

     Son fils Robert 1er de Beaumont devint comte de Meulan en 1081 et 1er comte de Leicester en 1090. La famille normande des Beaumont fait partie des grandes familles normandes qui s’enracinèrent en Angleterre après la conquête normande.

     Beaumont a été domaine royal jusqu’en 1316 quand Philippe VI, roi de France, érigea Beaumont en comté-pairie en faveur de Robert III d’Artois, comte de Beaumont-le-Roger.

     Un important camp d’aviation construit par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale valut à Beaumont-le-Roger d’être bombardé à plusieurs reprises : plus de la moitié de la ville fut détruite.

     Sur ma deuxième photo on distingue bien les vestiges du Prieuré de la Sainte-Trinité (XIème-XIIIème siècle).

     

    Mes photos aériennes...


    2 commentaires
  •  La ville d’Etretat (Seine-Maritime)…

     Naguère modeste village de pêcheurs, Étretat est devenue une station balnéaire de renom. Si le temps où les femmes venaient laver le linge sur la plage est bel et bien révolu, Étretat est toujours un site fort, où l'homme est en prise directe avec la nature. La renversante verticalité des falaises de la Côte d'Albâtre contraste sans fausses notes avec la douceur ronde de la grève.

     La forme singulière de ses falaises, que ce soit la Manneporte, la Courtine ou l'Aiguille, invitent à l'imagination.

     Maurice Leblanc (voire l’article du 01/02/2015 sur l’Abbaye de Jumièges), qui y vécut, contribua au mythe entourant le site dans une aventure d'Arsène Lupin intitulée ''L'Aiguille creuse''.

     Réponse à l'énigme du 09/04/2015...


    1 commentaire
  •  Le château de Saint-Agil (Loir-et-Cher)...

    L'entrée du château de Saint-Agil se fait par une élégante poterne construite en 1510 par Antoine de la Vove.
    C'est un pavillon de briques et pierres flanqué de deux tours surmontées de mâchicoulis. La haute toiture contient une belle lucarne à fronton sculpté et se termine par un lanternon. Le corps de logis attenant est très ancien, mais a été très modifié au XVIIIe siècle. Il est de construction massive et contraste avec la grâce de rentrée.
    Les seigneurs de St-Agil sont connus depuis le Xe siècle. Au XIVe siècle on trouve la famille Le Gallais qui passe le domaine par voie de mariage à la famille de la Vove. Pendant le XVe et le XVIe siècle, cette famille se succéda au château de St-Agil et  lui donna son aspect actuel. Ses descendants (les de Laugan, et les Courtavel) conservèrent la propriété jusqu'en 1726.
    En 1818, le château de St Agil fut acheté par le Comte de Saint-Maixent. Ses descendants le possèdent toujours.

     Réponse à l'énigme du 07/04/2015...


    1 commentaire
  •  La Basilique de Lisieux (Calvados)…

     Malgré des réticences et d’inévitables critiques, le projet d’ériger une basilique fut envisagé en 1925, l’année de la canonisation de Thérèse, par Mgr Lemonnier l’évêque de Bayeux-Lisieux. La décision fut officiellement prise le 21 septembre 1927. Elle répondait aux soucis d’accueillir les pèlerins dont le nombre croissait de façon phénoménale.

     Après l’abandon d’une première étude d’une construction aux abords du Carmel, les encouragements officiels du pape Pie XI en faveur du lancement d’une souscription pour l’édification d’une basilique de grande ampleur initia définitivement le projet. L’architecte Louis Marie Cordonnier, célèbre alors, dessina les plans en 1927 et les travaux commencèrent la même année.

     Le 30 septembre 1929, on posait la première pierre. En novembre, Pie XI faisait savoir à Mgr Suhard (successeur de Mgr Lemonnier), qu’il fallait faire « grand, beau et vite ». Dès lors, la Basilique se construisit à un rythme accéléré. Ce fut un chantier colossal, la basilique de Lisieux étant l’une des plus grandes bâties au XXème siècle. En 1930, on comptait plus de 200 ouvriers sur la chantier, travaillant jour et nuit sous les quatre grandes grues électriques.

     Une souscription internationale fut lancée, jusque dans des régions reculées. La générosité des chrétiens du monde entier fut immense, témoignant de l’amour dont bénéficiait Thérèse. Elle permit l’achèvement et le paiement en moins de 10 ans du parvis, du chemin de croix, de la crypte et de la basilique.

     Réponse à l'énigme du 05/04/2015...


    votre commentaire