•  La ville d’Etretat (Seine-Maritime)…

     Naguère modeste village de pêcheurs, Étretat est devenue une station balnéaire de renom. Si le temps où les femmes venaient laver le linge sur la plage est bel et bien révolu, Étretat est toujours un site fort, où l'homme est en prise directe avec la nature. La renversante verticalité des falaises de la Côte d'Albâtre contraste sans fausses notes avec la douceur ronde de la grève.

     La forme singulière de ses falaises, que ce soit la Manneporte, la Courtine ou l'Aiguille, invitent à l'imagination.

     Maurice Leblanc (voire l’article du 01/02/2015 sur l’Abbaye de Jumièges), qui y vécut, contribua au mythe entourant le site dans une aventure d'Arsène Lupin intitulée ''L'Aiguille creuse''.

     Réponse à l'énigme du 09/04/2015...


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  •  Le château de Saint-Agil (Loir-et-Cher)...

    L'entrée du château de Saint-Agil se fait par une élégante poterne construite en 1510 par Antoine de la Vove.
    C'est un pavillon de briques et pierres flanqué de deux tours surmontées de mâchicoulis. La haute toiture contient une belle lucarne à fronton sculpté et se termine par un lanternon. Le corps de logis attenant est très ancien, mais a été très modifié au XVIIIe siècle. Il est de construction massive et contraste avec la grâce de rentrée.
    Les seigneurs de St-Agil sont connus depuis le Xe siècle. Au XIVe siècle on trouve la famille Le Gallais qui passe le domaine par voie de mariage à la famille de la Vove. Pendant le XVe et le XVIe siècle, cette famille se succéda au château de St-Agil et  lui donna son aspect actuel. Ses descendants (les de Laugan, et les Courtavel) conservèrent la propriété jusqu'en 1726.
    En 1818, le château de St Agil fut acheté par le Comte de Saint-Maixent. Ses descendants le possèdent toujours.

     Réponse à l'énigme du 07/04/2015...


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  •  La Basilique de Lisieux (Calvados)…

     Malgré des réticences et d’inévitables critiques, le projet d’ériger une basilique fut envisagé en 1925, l’année de la canonisation de Thérèse, par Mgr Lemonnier l’évêque de Bayeux-Lisieux. La décision fut officiellement prise le 21 septembre 1927. Elle répondait aux soucis d’accueillir les pèlerins dont le nombre croissait de façon phénoménale.

     Après l’abandon d’une première étude d’une construction aux abords du Carmel, les encouragements officiels du pape Pie XI en faveur du lancement d’une souscription pour l’édification d’une basilique de grande ampleur initia définitivement le projet. L’architecte Louis Marie Cordonnier, célèbre alors, dessina les plans en 1927 et les travaux commencèrent la même année.

     Le 30 septembre 1929, on posait la première pierre. En novembre, Pie XI faisait savoir à Mgr Suhard (successeur de Mgr Lemonnier), qu’il fallait faire « grand, beau et vite ». Dès lors, la Basilique se construisit à un rythme accéléré. Ce fut un chantier colossal, la basilique de Lisieux étant l’une des plus grandes bâties au XXème siècle. En 1930, on comptait plus de 200 ouvriers sur la chantier, travaillant jour et nuit sous les quatre grandes grues électriques.

     Une souscription internationale fut lancée, jusque dans des régions reculées. La générosité des chrétiens du monde entier fut immense, témoignant de l’amour dont bénéficiait Thérèse. Elle permit l’achèvement et le paiement en moins de 10 ans du parvis, du chemin de croix, de la crypte et de la basilique.

     Réponse à l'énigme du 05/04/2015...


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  •  La Commanderie Templière d’Arville (Loir-et-Cher)...

     À l’exception de l’église bâtie au XIIe siècle, les bâtiments d’Arville ne datent pas de l'époque des Templiers, mais de la période durant laquelle la Commanderie relevait des Chevaliers de Malte. Vendus comme bien national à la Révolution, ils ont été conservés dans leur intégralité ; seul fut détruit le logis du Commandeur et des Chevaliers, situé à l’emplacement du presbytère actuel.
    Il est difficile de dater ces bâtiments avec certitude car ils ont subi des remaniements au cours des siècles. Les plus anciens paraissent être les deux tours encadrant le porche d’entrée qui peuvent remonter au XVe ou au début du XVIe siècle, le porche lui-même étant sans doute d’origine. L’ensemble des constructions entoure une vaste cour irrégulière.

     


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  •  Le château de Gien (Loiret)...

     Forteresse construite dès le VIIIe siècle sous le règne de Charlemagne afin de prévenir les invasions barbares.

    La forteresse est détruite en 1178 à la suite d'affrontements opposants les partisans de Geoffroy, baron de Donzy à ceux de Hervé III.

     Le château et le comté de Gien sont rattachés au domaine royal français sous le règne de Philippe-Auguste en 1199.

     Lors de la guerre de Cent Ans, le futur Charles VII loge au château peu de temps après la délivrance d'Orléans par Jeanne d'Arc en 1428.

     Le château est remanié dès la fin du XVe siècle pour Anne de Beaujeu, comtesse de Gien et fille aînée de Louis XI, le bâtiment héberge Henri II et Catherine de Médicis, puis Louis XIV et Anne d'Autriche durant la Fronde.

     Le château appartient au conseil général du Loiret depuis 1823, il abrite successivement la sous-préfecture, le tribunal et la prison. Il est classé Monument historique en étant placé sur la liste des monuments protégés en 1840

     


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