•  Château d’Esclimont (Eure-et-Loir)…

     Du premier château fort construit au XIème siècle il reste encore à l'heure actuelle le donjon, dont la sévérité féodale a été adoucie d'un porche à triple ouverture donnant accès à l'avant cour, puis d'un haut comble à "la française" à la Renaissance.

     En 1543, Etienne de Poncher, chanoine de Chartres et archevêque de Tours rebâtit le château en s'inspirant du style des grandes demeures que ses cousins faisaient élever dans le Val de Loire.

     Les XVII et XVIIIe siècles furent les siècles des Bullion, propriétaires du château de 1639 à 1769. Ils ouvrirent le château sur le parc en faisant raser deux de ses ailes et apportèrent à l'ensemble la rigueur du décor classique au goût du jour.

     


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  •  Le château de Villebon (Eure-et-Loir)...

    D'innombrables tours, des douves profondes remplies d'eau, un pont-levis, 7 siècles d'histoire de France... le château de Villebon est l'archétype des châteaux des contes de fées pour enfants.

     Le parc ne vous décevra pas non plus. Conçu à la française, il alterne étangs et perspectives où s'ébattent des daims. De grandes perspectives rejoignent le rond de la statue de Diane installée au XVIIIe siècle par le sixième Duc de Sully.
    C'est l'un des châteaux les plus authentiques des confins de la Beauce et du Perche. Villebon, véritable forteresse de briques garde le souvenir de Sully, le grand ministre d'Henri IV. Il y est mort après avoir passé 24 années de sa vie. Construit durant la guerre de Cent Ans par Jeannet d'Estouteville, c'est un château de forme carrée, flanquée de nombreuses tours, de douves en eau et d'un pont-levis qui lui confèrent son aspect sévère de forteresse médiévale. Si jamais Villebon ne fut une demeure royale il reçut, en revanche, de nombreuses personnalités : Charles VI, Louis XI, François 1er, Henri IV et bien entendu le maître des lieux, un moment, Sully.

     


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  •  La Pagode de Chanteloup (Indre-et-Loire)…

    La Folie du duc de Choiseul ou Monument dédié à l’Amitié fut construit par le duc en  1775, après son exil de la cour du roi Louis XV, en hommage à tous ses amis qui lui avaient témoigné leur fidélité.

     Célèbre pour sa beauté et la surprise qu’il provoque sur le site, c’est un monument de 44 mètres de haut, supporté par un péristyle de 16 colonnes et 16 piliers. Chacun des 7 étages est construit en coupole.

     Chaque coupole est coupée par un escalier exigu et incliné qui monte jusqu’au sommet.

     Cet escalier est en bois d’acajou, à l’exception de celui du 1er étage qui est de pierre et gardé par une rampe en fer forgé, ornée de bronzes dorés en double C entrelacés, aux initiales de Choiseul et de Crozat, son épouse.

     Elle offre de son sommet, un panorama grandiose sur la forêt d’Amboise et la Vallée de la Loire et servait à l’époque de belvédère de chasse.

     


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  •  Le château de Rambouillet (Yvelines)…

    En 1368, Jean Bernier, chevalier, conseiller et maître des requêtes de l'hôtel du roi, prévôt de Paris, achète à Girard de Tournebu un simple manoir qu'il fait transformer en 1374 en un véritable château fortifié et entouré de douves. Ce château primitif est de plan pentagonal irrégulier, avec un corps de logis triangulaire cantonné de tourelles, une grosse tour, un châtelet d'entrée et une cour fermée de courtines. Ces transformations doivent se comprendre au regard de l'ordonnance de Charles V du 19 juillet 1367 prescrivant d'armer tous les châteaux ; c'est aussi l'époque où le roi fait fortifier à Paris le Louvre et la Bastille.

     Louis XVI qui, comme Louis XV, chasse souvent en forêt des Yvelines mais trouve trop exigu son château de Saint-Hubert, demande à son cousin le duc de Penthièvre de lui céder son château de Rambouillet. La vente est conclue en décembre 1783 pour la somme considérable de 16 millions de livres. Louis XVI envisage tout d'abord de faire reconstruire le château, mais les plans demandés à l'architecte Jean Augustin Renard ne sont pas concluants, compte tenu des contraintes du site, notamment la proximité de la ville et la présence du canal.

     Dès 1883, les présidents de la République reprennent la tradition des chasses à Rambouillet. Jules Grévy, Sadi Carnot, Jean Casimir-Perier aiment le château et devient le lieu principal pour les chasses présidentielles jusqu'à Valéry Giscard d'Estaing.

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  •  Le château des Vaux (Eure-et-Loir)…

    Château du 19ème siècle rénové par le marquis d'Aligre désireux d'en faire la résidence la plus somptueuse de la région. Nombreux vestiges de la résidence, jardins à la française, salons, écuries... Depuis 1946, il appartient à la fondation Apprentis d'Auteuil.

     Jardins à la française gérés par le lycée horticole et paysager Notre Dame des Jardins implantés dans un vaste domaine de parcs et de bois de 110 hectares.
    Le château des Vaux est une immense construction dans le style Louis XV, tel qu'on le concevait au XIXème : la façade offre un développement considérable. La partie centrale est en pierre blanche tandis que les chainages et les encadrements de fenêtres sont en brique. Pour élever ce château, qui compte plus de 300 pièces, l'architecte a détourné le cours de l'Eure puis nivelé les terrains pour créer des terrasses et planter un parc. C'est une œuvre colossale qui fut menée par le marquis d'Aligre. Château du 19ème siècle rénové par le marquis d'Aligre désireux d'en faire la résidence la plus somptueuse de la région. Depuis 1946, il appartient à la fondation Apprentis d'Auteuil qui y accueille et y forme plus de 700 jeunes en difficulté.

     Mes photos aériennes...


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